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Mais le Dictionnaire Historique des Rues de Paris de Jacques HILLAIRET et P. PAYEN-APPENZELLER, aux éditions de Minuit tomes (A-K, L-Z, et Suppl.) indique en son chapitre II d’ailleurs l’inverse, « l’hôtel particulier Dervillé » aurait été vendu à  Madame Sarah, mais Stéphane DERVILLÉ étant le plus jeune des deux, il n’a pu être que l’acheteur.

Il s’agit de l’ancien Hôtel de Madame Sarah BERNHARDT au 35-37, rue Fortuny à l’angle de cette rue et de l’avenue de Villiers. Stéphane DERVILLÉ est alors âgé de 37 ans à l'époque, il en devient le propriétaire, d'après les dires confiés par les descendants de sa sœur.

 

La demeure du 37 rue Fortuny
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  sa carte de visite  

n° 5 Angle rue Fortuny et Villiers, 35 et ex n° 37, depuis 1972

 

n° 5, Vue Google street en 2015, Le 35 rue Fortuny Paris XVII

 
 

 

Dans les années 1960, l’hôtel en sa partie du 37, fut démoli, selon Madame JOANNIS, page 180 (3).
En 1970, le n°35 fut dépouillé de sa décoration au cours d’une vente publique le 28 février 1970.
La partie extrême, le numéro 37 de cet hôtel particulier a maintenant disparu, en 1972 après sa démolition selon Madame Danièle PRÉVOST, il est transformé, remplacé et laisse place à un bâtiment moderne, immeuble de bureaux au coin de la rue de Villiers.


« Mais auparavant dans cette belle maison, mais chère à entretenir. C'était la plus belle partie de la maison donnant sur l'avenue de Villiers, avec un grand escalier. Il y avait par ailleurs de nombreuses statues en marbre de la famille exécutées par divers sculpteurs. Le grand salon, très extraordinaire qui donnait sur l’avenue et au loin le boulevard Malesherbes, c'était très impressionnant mais c'était très vaste, Monsieur Jean SANGNIER en avait ce souvenir. Il y avait même un balcon très impressionnant, c'était très haut de plafond, une énorme cheminée et de l'autre côté de cette pièce qui était vraiment un grand hall, oui j'ai le souvenir de cet hôtel de la rue Fortuny, très extraordinaire exceptionnel, on avait l'entrée sur le hall où on était de pleins pieds après il y avait une dénivellation avec la salle à manger, petite, intime, ce grand salon, ce hall et un escalier qui montait alors dans les étages. ».


A son décès la propriété est resté longtemps dans la famille MARJOULET, Monsieur Jean MARJOULET polytechnicien et aussi Président du Tribunal de Commerce de PARIS.

(1) du « Portrait(s) de Sarah Bernhardt » - Les étapes d’une vie - Direction Noëlle GUIBERT,  Bibliothèque nationale de France
(2) repères chronologiques de Madame Claudette JOANNIS « Sarah Bernhardt ‘’Reine de l’attitude et princesse des gestes’’ », Collection Portraits Intimes, édition PAYOT
(3) chapitre VII « De Paris à Belle-Île, les demeures de Sarah» de Madame Claudette JOANNIS  « Sarah Bernhardt ‘’Reine de l’attitude et princesse des gestes’’ », Collection Portraits Intimes, édition PAYOT
(4) chapitre V « Les itinéraires du cœur» de Madame Claudette JOANNIS « Sarah Bernhardt ‘’Reine de l’attitude et princesse des gestes’’ », Collection Portraits Intimes, édition PAYOT
(5) du « Portrait(s) de Sarah Bernhardt » - Sarah BERNHARDT et son image iconique – Les demeures de Sarah – Jules HURET, Direction Noëlle GUIBERT,  Bibliothèque nationale de France
(6) chapitre II « Notre-Dame du théâtre, de Madame Claudette JOANNIS « Sarah Bernhardt ‘’Reine de l’attitude et princesse des gestes’’ », Collection Portraits Intimes, édition PAYOT
(7) du « Portrait(s) de Sarah Bernhardt » - Sarah BERNHARDT et son image iconique – Les demeures de Sarah- Ma double vie,  Direction Noëlle GUIBERT,  Bibliothèque nationale de France
(8) « Portrait(s) de Sarah Bernhardt » - Sarah Bernhardt Parabole de talents – Sarah dans l’intimité, Direction Noëlle GUIBERT, Bibliothèque nationale de France
(9) chapitre VI « Sarah Bernhardt » d’André CASTELOT, le club de la femme, édition Rombaldi 

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